Dîner du festival
Continuez vos discussions avec les auteurs et découvrez derrière les livres les personnages des romans.
20, 21 & 22 Octobre 2017
En début de carrière professionnelle, Thierry Bourcy ne se destine pas à la littérature mais à la santé. Des rencontres, le chemin de la vie, l’amèneront d’abord au cinéma (scénariste, réalisateur) puis au roman. Et c’est une réussite car il reçoit de multiples récompenses dans ces deux domaines.
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le festival littéraire de Parisot
Thierry Bourcy: La Mort de Clara
Samedi 21 octobre 2017
15h30 – Médiathèque
Soirée d'ouverture
Vendredi 20 Oct 19h00
Nous vous invitons à un moment convivial autour d’un buffet-dînatoire, offert pour donner le « coup d’envoi » à la 5ème édition de Festilitt. Voir plus >
En littérature, Thierry Bourcy crée une série policière historique avec « Les aventures de Célestin Louise, flic et soldat » qui lui permet de se replonger régulièrement dans un univers qui le passionne, celui de la Première Guerre mondiale.
Autre expérience de Thierry Bourcy, l’écriture à quatre mains avec François-Henri Soulié, qui a donné naissance à deux romans policiers historiques (nous sommes au tout début du XVIIème siècle). Vous aurez l’occasion de partager avec les auteurs sur cet exercice de style.
Le dernier roman de Thierry Bourcy, « La mort de Clara » qui a reçu le prix du « Masque de l’année », met en scène un héros malgré lui, témoin de l’assassinat de sa voisine Clara. Celui-ci va chercher à résoudre l’intrigue, motivé par la présence de l’inspectrice, avec qui il aimerait en nouer une, d’intrigue !
Extrait :Je jetai un coup d’œil à un journal consacré à la décroissance, largement ouvert sur ma table de salle à manger, puis me laissai tomber sur le canapé et enclenchai le répondeur. Il y avait un message de ma mère s’inquiétant de mon silence, je ne l’avais pas appelée depuis deux jours et demi. Elle me signalait que j’avais oublié un slip chez elle lors de ma dernière visite et me demandait si je désirais qu’elle me le renvoie par la poste. Un message d’une chaîne de télévision m’annonçant qu’elle n’était pas intéressée par mon projet de comédie sociale. Un Arabe qui m’appelait Mohammed me demandait où j’étais passé. Un message de Marine, la fille d’Antoine, pour son cours de latin, elle m’avait envoyé par e-mail le texte de sa nouvelle version. Et puis la voix terrorisée de Clara, juste un souffle, le temps de prononcer son prénom, puis des coups, des cris, des meubles renversés, et puis plus rien, les trois bips de fin de communication. Je me repassai le message plusieurs fois, incrédule, ahuri, fixant sans les voir les deux photographies en noir et blanc de New York que m’avaient offertes mes amis psychanalystes américains. J’essayais de me rappeler la gueule du type qui était sorti de chez Clara, très brun, des yeux sombres, une veste de bonne coupe. Son visage conservait quelque chose d’enfantin, et me revint aussi la fixité de ses traits. […] Tout d’un coup, j’ai eu les jetons, mais je me suis dit que Clara avait sans doute besoin d’aide. Et j’aimais bien Clara. »
Promenade
littéraire
Dimanche 22 Oct 10h00
Cette année, nous vous propo- sons une nouvelle animation qui vous permettra de prendre le temps de fureter dans le village, dans les coins et les re- coins proposés par Festilitt